Cronos Laburinthos. En ce jour de gloire, tous les Titans sont réunis devant leur roi ressuscité. Ce dernier, amnésique, ne peut même plus revêtir sa sôma. Chacun est prêt au combat et à en finir avec Zeus et les Olympiens. Le blason de Cronos vient d’apparaître sur le Theos Sêma qui est ainsi complet. Cet emblème annonce la Titanomachie, une guerre qui engendrera la destruction de toute la création. Les Titans souhaitent questionner Pontos au sujet de l’état de leur roi mais celui-ci a disparu… Il est en fait non loin du domaine des Titans et annonce que le pouvoir de voler des vies est l’apanage de celui qui est capable de les engendrer. Son maître est plus que quiconque digne de ce rôle… Il pense que les chevaliers d’Or vont acquérir un pouvoir capable d’affronter les dieux car c’est leur destin…
Au Sanctuaire, les serpents de terre s’acharnent sur la balance pour broyer ses victimes, mais Aldébaran tient bon. Ce dernier estime que la force de continuer d’avancer malgré le poids des fautes et de se battre contre le destin pour créer l’avenir réside dans le cosmos. D’un coup de poing, il parvient à vaincre les serpents. Rhéa ressent la mort de ses créatures, mais n’abandonne pas et décide d’en invoquer une autre. Les serpents de terre muent et se transforment en Hydre, le monstre légendaire à neuf têtes ! Aldébaran l’attaque et fait exploser une tête, mais celle-ci repousse. L’Hydre fonce sur le chevalier du Taureau, qui parvient à la contrer d’un bras pendant que l’autre supporte le plateau. Aiolia et Shura veulent l’aider, mais ils sont trop affaiblis. Ils lui demandent de s’écarter. Aldébaran annonce que lorsqu’un adversaire attaque par la force, alors c’est par la force qu’on doit le recevoir, ainsi le veut la politesse. Pour lui, c’est une chance inespérée que de se confronter à ce monstre. Aiolia ne comprend pas pourquoi Aldébaran continue un combat qui ne sert à rien. Le Taureau lui répond qu’il en a besoin, car se dresser et se battre pour ses amis est, pour lui, plus important que tout. Il ajoute qu’il sait que Shura et Aiolia auraient fait de même. Il leur montre tout son respect, à eux qui ont combattu et versé le sang pour leurs amis, le peuple et Athéna. Aldébaran bloque l’Hydre et explique que ses neufs têtes, seule la centrale est immortelle. La vie de la créature repose sur cette tête. Pour la vaincre, il faut donc concentrer en une seule attaque une puissance supérieure à la capacité de regénération de l’Hydre. Heureusement, Aldébaran possède une telle force ! Il utilise alors la Great Horn, qui pulvérise non seulement l’Hydre mais également la Balance ! Aiolia est totalement stupéfait par la force de son compagnon. Ce dernier leur annonce qu’ils ne sont pas seuls et que, de toute son âme, il croit que ceux qui combattent ensemble sont compagnons et amis !
